Alors que le vaccin contre la grippe n’est aucunement efficace contre la grippe aviaire – contrairement aux déclarations de certains médecins reprises par la télévision - les fabricants de vaccins – et les actionnaires - se frottent les mains : la vente a été multipliée par 8 en Roumanie. En France, tandis que la vente de poulets a chuté de 20%, les français se font davantage vacciner « pour se faciliter la vie » obéissant ainsi au spot publicitaire télévisé de la CNAM.
Malgré toutes ces mesures, qui dépassent largement les recommandations initiales de l’Oms, les experts sont maintenant convaincus de la survenue inéluctable d’une pandémie, preuve s’il en est, que les mesures ne seront pas efficaces.
Car, pour respecter le principe de précaution et ne pas se voir reprocher ultérieurement l’attentisme, nos autorités ont fait confiance aveuglément, une fois de plus, aux laboratoires, alors que ces derniers ne leur « communiquent qu’un à 1O% de leurs données pharmacologiques » (Réf ; Michel le Duff, directeur du Centre de recherche et d’information sur le médicament, le Crim, Ouest-France, septembre 2001).
C’est ainsi que les antiviraux (Tamiflu et Relensal), pour lesquels les taux de résistance vont croître inévitablement, se révèlent aussi efficaces qu’un placebo dans le traitement de la grippe tout en participant à la sélection de virus plus virulents (Réf. : Rapports de l’office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé, janvier et novembre 2001).
C’est ainsi que l’efficacité du vaccin contre la grippe n’est que de 23% lorsque le vaccin correspond au virus grippal en circulation.
S’il s’agit d’un autre virus grippal, la protection des sujets vaccinés est moins bonne que celle obtenue avec le placebo chez les personnes non vaccinées (Réf : Dr Tom Jefferson, synthèse de 64 études internationales portant sur 2,5 millions d’observations, The Lancet, 22 septembre 2005). De plus, par le phénomène de commutation, le vaccin favorise la sélection de virus plus virulents et agressifs. (Dr Kheir Taha, directeur adjoint du centre de référence du méningocoque à l’Institut Pasteur).